
A l’occasion de la sortie de son nouvel album baptisé Jeunes & Tristes, Boostee nous en dit plus sur son parcours et sur ce nouveau projet.
Salut Boostee, peux-tu te présenter ?
Salut Jérémy ! Moi c’est Boostee, j’ai 26 ans, et j’ai commencé à faire de la musique dès que j’ai pu à l’âge de 13/14ans.
On te découvrait en 2016 avec ton titre Pop Corn qui a cartonné. T’attendais-tu à un tel succès ?
Quand je sors un titre, je m’attends toujours à un certain succès dans le sens où je vais tout donner pour qu’il soit mis en avant. Mais c’est vrai que Pop Corn a été un réel tube pour le coup. Pour être honnête, je n’étais pas vraiment étonné car j’ai toujours eu confiance en ce que je faisais, mais j’ai été surpris en même temps car c’est un vrai cadeau d’avoir un titre qui s’exporte aussi bien jusqu’en Russie, au Maroc ou encore à La Réunion … C’est surtout une grande fierté et je continue mon chemin.
Tu reviens avec un nouvel album intitulé Jeunes & Tristes. Qu’as-tu voulu raconter à travers ce nouveau projet ?
J’ai voulu me raconter déjà, comme d’habitude, car je parle de mes ressentis et de ma vie, toujours avec une plume différente car deux ans se sont écoulés depuis le dernier projet. L’évolution est assez concrète à chaque fois. Mon objectif était d’être le plus sincère possible, de faire le bilan de ma dernière année où j’ai été séparé de ma communauté. Ils savent que je ne suis pas un grand fan des réseaux sociaux, je prends le temps de bosser sur mes projets dans mon coin, ils sont patients et c’est ça que j’aime. C’est un album dont je suis très fier et je me suis beaucoup livré.
D’ailleurs, c’est un album 100% francophone. Pourquoi es-tu parti dans cette direction ?
C’est marrant, je ne pensais pas que ça allait interpeller autant de monde ! En fait c’est venu très naturellement, il y aurait pu y avoir de l’anglais mais je n’ai pas eu l’occasion ni le besoin sur ce projet. J’étais tellement dans cette optique de me livrer et de parler que le français a pris le devant naturellement. Quand je fais de la musique je suis très peu dans le calcul, dans la stratégie, je fais simplement ce qui me paraît nécessaire pour moi et pour mon bien.
Concernant le titre du projet, celui-ci me fait directement penser à la crise sanitaire et à la situation des étudiants. C’était une volonté de ta part d’évoquer ce sujet ?
Encore une fois, ce n’est pas calculé et je n’ai pas fait ça en fonction du Coronavirus. Jeunes & Tristes c’est surtout un ressenti que j’ai de temps en temps quand je me pose. Ce n’est pas le côté déprime qui doit prôner dans le mot « triste », mais plus l’aspect nostalgique. J’ai eu une adolescence heureuse, et parfois tu prends du recul, tu te dis « putain je vis un moment fort » et tu as une vague de nostalgie du présent qui te rentre en pleine tête. Et bien c’est un peu ça !
La sortie de l’album est accompagnée du clip de Plaine Lune qui donne envie de s’évader. Peux-tu m’en parler ?
On a sorti trois clips avant l’album pour créer une sorte d’histoire, et celui-ci vient vraiment fêter la sortie du projet. C’est pour ça que l’on retrouve ce côté lâcher-prise dans le clip de Plaine Lune. Ce clip est vraiment à l’image du titre, de qui je suis, mais aussi à l’image de l’album !
Prévois-tu de défendre cet album sur scène ?
Bien sûr ! On prépare la suite, on a hâte !
D’ailleurs, est-ce qu’il y a un concert au cours de ta carrière qui t’a particulièrement marqué ?
Le moment qui m’a le plus marqué, c’est quand j’ai joué devant 300 000 personnes au plus gros festival à ciel ouvert d’Europe en Russie, c’était complètement fou. Sinon, chaque date de mon M.A.D Tour car je n’ai que de très beaux souvenirs.
Un petit mot pour la fin ?
Merci cette interview, ça fait plaisir ! Il y a plein de nouvelles choses qui arrivent très vite, on va enchaîner avec une chute de surprises donc c’est cool, je suis super content !
