Lord Esperanza : « L’écologie, c’est quelque chose qui nous relie tous »

Lors du Week-end des Curiosités j’ai eu la chance de pouvoir échanger avec Lord Esperanza, jeune rappeur qui cartonne en ce moment. On a parlé de son nouvel album, de ses projets mais aussi d’écologie, alors n’hésite pas à lire la suite de l’interview. 😉


Salut Lord Esperanza, peux-tu te présenter ? 

Salut Jérémy ! Alors moi c’est Lord Esperanza, j’ai 22 ans, je suis d’origine parisienne et je viens de sortir mon nouvel album, Drapeau Blanc !

Quand as-tu commencé à faire de la musique ? 

J’ai commencé le rap quand j’avais 12/13 ans. J’écrivais déjà des poèmes quand j’étais plus jeune, puis le rap est venu à ce moment là car j’aimais beaucoup faire rimer les mots. J’ai écouté beaucoup de musique quand j’étais plus jeune – de Mozart à Brel en passant par The Doors – et du coup je pense que c’est comme ça que ça s’est fait. J’avais aussi très envie d’être dans le partage avec les gens, et la musique c’est quelque chose qui rassemble vraiment les gens justement.

Est-ce qu’il y a des personnes qui t’ont aidé à lancer le projet Lord Esperanza ? 

Ouais ! Il y a un mec qui s’appelle Flavien qui, à 16/17 ans, m’a enregistré gratuitement chez lui dans son salon. C’était une belle opportunité puisque c’était la première fois que j’avais l’occasion d’avoir un micro. J’ai toujours été très motivé car il me donnait une sacrée chance. Par la suite tout s’est enchaîné assez rapidement : premier EP, second EP, tournée, merchandising, création du label et aujourd’hui premier album. D’ailleurs, Drapeau Blanc est le neuvième projet que j’ai sorti.

Tu viens de sortir un nouveau album, Drapeau Blanc, qui était très attendu par ta fanbase. Peux-tu m’en dire plus sur son histoire ? 

Déjà, il est entièrement composé par Majeur-Mineur. C’est un album très important pour moi puisque c’est le premier. Il est très spontané avec des chansons vraiment sincères et des thématiques que je n’avais jamais évoqué. Je me livre beaucoup plus ! On a bossé sur les clips avec un budget plus important et toute une équipe de professionnels. J’en suis trop fier et pour le moment je n’ai que de bons retours. Du moment que les gens sont contents, je suis content.

Tu abordes certains sujets que l’on n’a pas forcément l’habitude d’entendre dans le rap français, comme l’écologie par exemple, pourquoi ce choix ? 

Parce que ça me touche en tant qu’être humain avant tout. L’écologie c’est quelque chose qui nous relie tous et qui dépasse le rap, le stream, l’interview, le Bikini … C’est beaucoup plus large que ça, c’est notre planète et il faut y faire attention. Je pense qu’aujourd’hui c’est très compliqué de ne pas en parler, mais c’est surtout très important. Pour te donner un exemple assez simple, habituellement j’ai toujours ma gourde avec moi et là je m’en veux parce que j’ai pris un verre en plastique ! Tout commence par de petites actions.

Pour rester sur le thème de l’écologie, je voulais revenir sur ta vidéo avec Too Good To Go. Peux-tu m’en dire plus sur cette expérience ? 

J’ai été touché par leur engagement. J’ai découvert l’application et j’ai trouvé ça génial puisque ça permet de réduire le gaspillage alimentaire. On a commencé à échanger via les réseaux sociaux assez naturellement. Ils voulaient faire signer une pétition donc j’ai porté le message avec grand plaisir. Je suis touché par la cause, je trouve que c’est le minimum. Je ne suis pas en train de changer le monde, moi-même je suis un paradoxe du système. Tu vois, on fait cette interview sur un iPhone qui a été assemblé en Chine, mais comme je te le disais ça commence par des petites actions et c’est toujours mieux que rien !

A seulement 22 ans, comment arrives-tu à gérer les tournées, les projets et les rencontres ? Ce n’est pas trop difficile ? 

Ben si ! C’est très dur, ça demande beaucoup d’énergie, beaucoup de temps et des sacrifices.  Mais ça reste avant tout une chance et une fierté. C’est le résultat d’un gros travail, certes, mais il y a un facteur plus grand pour moi et qui me dépasse. Je peux surtout faire tout ça grâce aux gens qui s’occupent des choses plus administratives et de ma logistique. C’est ce qui me permet de me concentrer uniquement sur mes projets. L’entourage est très important pour moi !

Tu pars en tournée jusqu’en novembre, avec des dates importantes comme le Dour en Belgique ou le Sziget en Hongrie, quel est ton rapport avec la scène ? 

C’est une fierté exceptionnelle et j’adore ça ! On m’a souvent demandé si j’étais plutôt scène ou studio, et je répondais « les deux » . Mais maintenant il n’y a plus aucun débat : c’est la scène ! C’est le moment de communion avec les gens, l’énergie qui se créée est unique et j’adore le partage avec la foule. J’adore aussi rencontrer les gens à la fin, signer des autographes … Je trouve ça trop beau et c’est super important car on n’est rien sans eux !

Aimerais-tu dire quelque chose à ton public toulousain qui sera là pour t’applaudir ce soir ?

Merci ! Merci d’être venu au Rex pour ceux qui étaient déjà là l’année dernière, merci à tous les nouveaux qui vont venir ce soir, merci pour vos messages, j’espère que ça va vous plaire et on va tout donner en tout cas !

Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Du bonheur, être avec mes amis et ma famille, et continuer à créer car la création c’est ce qui nous relie au final ! Merci pour cette interview, merci d’avoir pris le temps de m’écouter et d’avoir posé des questions un peu différentes. Je nous souhaite prospérité, santé, et bienveillance !

gg.

* CREDIT PHOTO : Louis Derigon // FacebookInstagram 

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