
Hello les gars 🙂
Aujourd’hui on se retrouve pour l’interview de Lou Solaire. Accompagné de Max, son « gars sur », Lou a pu m’en dire un peu plus sur ce nouveau projet lors du Week-end des Curiosités.
Salut les gars, pourriez-vous me présenter le projet Lou Solaire ?
Lou : Le projet s’appelle Lou Solaire et c’est de la pop française, tout en gardant une inspiration hip-hop et techno. J’ai commencé à bosser là-dessus au conservatoire après plusieurs premiers groupes en anglais. J’ai eu envie de faire du français en reprenant du Berger et du Balavoine. On a sorti un premier EP composé de 3 titres, et ce n’est que le début !
Comment peut-on définir votre style musical ?
Lou : C’est avant tout de la pop française. On est parti d’un encrage pop 80, et on a voulu l’hybrider avec un style de prod’ plus américaine.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Max : C’était à Toulouse en soirée, il y a bien longtemps maintenant. Et depuis ce jour-là on se suit ! Il y a 4 ans on a monté notre premier projet musical ensemble et de là on a eu envie de continuer tout les deux à faire de la musique.
Lou : Et on bosse en team ! Pour le moment on ne travaille qu’avec des proches et des potes, on est trop bien comme ça.
On a parlé de Michel Berger et Daniel Balavoine, mais d’un point de vue plus personnel quelles-sont vos inspirations musicales ?
Lou : Avec max on vient du Punk hardcore/post-punk. On mixe aussi dans la techno à côté de Lou Solaire. Donc on a de nombreuses inspirations dans différents styles musicaux. On peut dire qu’on est des petits nouveaux dans la chanson française et ça fait du bien de changer un peu. On a hâte de découvrir le public de cette scène-là car ça reste bien différent du Punk Hardcore.
Max : Pour parler de nos inspirations de façon plus générale, on a toujours été leadé par une grosse influence cinématographique. Je pense notamment à certains films des années 80/90 comme Fight Club. C’est une image que l’on garde toujours en tête et qui nous inspire beaucoup. Il y a de nouveaux clips en préparation et on veut que ça colle avec l’univers cinématographique.
Lou : C’est ça ! On se penche beaucoup sur les bandes originales car ça nous fait sortir de l’univers musical actuel. L’album sera orchestré un peu comme ça car l’idée est de raconter une véritable histoire de A à Z.
Ça représente quoi pour vous, en étant toulousains, de faire l’ouverture de l’édition 2019 du Week-end des Curiosités ?
Max : Moi personnellement je suis vraiment impatient. Ça fait des jours qu’on se prépare, qu’on répète, on attend que ça car c’est vraiment un honneur. J’ai qu’une envie c’est d’y être et de jouer !
Lou : Pour être honnête on n’y croyait pas vraiment pour cette année. Le projet démarre tout juste, on se disait que c’était trop tard pour les festivals. On a vraiment hâte en fait, il n’y a pas de pression, du moins que de la bonne pression, on a juste envie d’être sur scène donc lâchez les lions !
Lou, tu as été sur scène avec Eddy de Pretto pour plusieurs dates, peux-tu m’en dire plus sur cette expérience ?
Lou : C’était complètement fou ! Je finissais mon groupe Noir Coeur et je repartais en formation au Conservatoire donc j’avais prévu de faire de la musique dans ma grotte. Puis on m’a proposé d’être musicien de session pour Eddy de Pretto qui se formait pour le Printemps de Bourges. Du coup on a bossé ensemble et on a préparé ce festival mais aussi le Fnac Live à Paris. C’était vraiment une belle expérience. Je crois que c’est ce qui m’a vraiment donné l’envie de chanter en français d’ailleurs.
Pourriez-vous me parler de vos dernières productions ?
Lou : Qui Te protégera est un morceau qu’on a composé au tout début du projet. C’était une loop éléctro à laquelle on a rajouté un texte qu’on a sorti d’un seul coup et qui parle du divin et des choses qui nous dépassent, tout en essayant de voir tout ça d’une manière positive.
Max : C’est ça ! On a aussi eu envie de présenter le dépassement de soi à travers la boxe dans le clip. On n’est pas des boxeurs à la base, mais ça représentait bien le message que l’on voulait transmettre.
Lou : Pour L’Au-Delà, c’est un titre très personnel. Il y a beaucoup d’émotion dans ce morceau et il est basé sur le mythe d’Orphée & d’Euridice. Tant bien que mal il veut sauver sa douce mais il n’y arrive pas et ne peut rien faire contre la mort. Ce texte vient de ma mère qui a eu un cancer. Tout le monde pensait qu’elle allait y passer et finalement elle est revenue de cette maladie sans trop savoir comment. J’ai vécu un miracle, et j’ai eu envie de mettre ce sentiment de victoire sur la vie dans un morceau. Dans L‘Au-Delà on ne connaît pas la réelle finalité, et c’était le but. Le texte peut aussi bien être assimilé à la maladie qu’à une overdose ou à un suicide. L’idée était de retranscrire ce que tu peux vivre lorsque tu perds un être cher.
Un petit mot pour votre public toulousain ?
Max : Enchanté, ravi ! Non plus sérieusement, on a trop hâte de vous rencontrer !
Lou : On a juste envie de vous partager notre projet qui nous est très cher. On veut que ça soit un moment de partage, de manière la plus sincère possible.