
Hello tout le monde 🙂
Comme vous le savez sûrement je suis parti à Garorock fin juin – l’article récapitulatif sera également disponible ce week-end – en tant que média. J’ai eu la chance de pouvoir interviewer Eddy de Pretto lors d’une conférence de presse à l’espace média du festival.
Je devais également interviewer Thérapie Taxi et Tryo, mais tout ne s’est pas passé comme prévu … Bref, on y reviendra plus tard. Dans tous les cas, c’était une expérience vraiment enrichissante et avoir l’opportunité d’interviewer un artiste lors d’une conférence de presse était quelque chose de totalement nouveau et que j’ai beaucoup aimé.
Salut Eddy !
Tu expliquais dans une première interview que tu n’étais pas un vrai friand de festival en tant que festivalier, ton avis a-t-il changé maintenant que tu y vas en tant qu’artiste ?
Salut !
Oui grave ! Ce n’est pas que je ne suis pas friand de festival, c’est simplement que je n’en ai jamais fait. Je préférais aller voir les artistes directement dans une salle de concert, je trouvais ça beaucoup plus pertinent, du coup je ne suis jamais allé en festival. Sur scène, les festivals sont incroyables. Je m’éclate et les gens sont géniaux. Je suis même très étonné du retour public, je ne m’attendais pas à voir autant de gens pour mes concerts.
Dans quel style de musique peut-on classer tes morceaux ?
Moi je me suis mis cette règle de base : je ne définirai jamais mon style musical. Je voulais vraiment oublier cette idée de ranger ma musique dans une case. Tu peux mettre mon morceau où tu veux dans ta playlist, c’est à toi de choisir.
T’attendais-tu à autant de succès ?
Non ! On fantasme énormément, c’est clairement un rêve d’enfant. On se dit que c’est impossible et qu’il faut beaucoup de travail. Puis plus le temps avance, plus les étapes et les objectifs se concrétisent, jusqu’au jour où, ouais, tu sors ton premier album, et il est super bien accueilli par tout le monde. C’est fou, c’est vraiment génial.
Faut-il être bien entouré à titre personnel lorsque le succès arrive comme ça ?
Oui bien sûr. Mes personnes de confiance sont les gens avec qui j’ai grandi depuis le collège, mes potes quoi. C’est toujours de la remise en question vis à vis de notre évolution, alors oui, il faut être bien entouré.
Tu tiens un style engagé et plein de convictions, par la suite va-t-on voir un autre style ?
Non je ne pense pas. C’est drole parce que quand tu sors des Solidays par exemple, avec des gens qui chantent pendant une heure tes morceaux les plus « catchy », tu te dis qu’il ne faut faire que des morceaux comme ça. Mais honnêtement je ne marche pas vraiment comme ça, quand je retourne en studio je travaille sur ce qui sort, je raconte ce que je veux raconter, sans vraiment réfléchir. Je veux garder mon énergie et mon innocence du premier album pour le second.
Tu as une vraie qualité de diction et d’articulation, as-tu un coach pour travailler là-dessus ?
Oui, je me suis beaucoup formé depuis très tôt à travailler sur ça, j’ai des exercices que je fais tous les jours. C’est un peu comme pour un athlète, il faut travailler chaque jour et après on a plus de facilité. Je travaille beaucoup le placement vocal et la diction.
Et l’anglais tu y penses ? Des futures collaborations ?
Non l’anglais ce n’est pas prévu pour le moment. Et pour les collabs’, peut-être, on verra. 😉
Tu as une écriture assez duale, à la limite de l’indescence parfois, as-tu une volonté de toujours passer un message particulier dans tes chansons ?
Je pense que je suis foncièrement comme ça, et c’est dans le texte que ça se retrouve. Quand j’écris, j’ai toujours envie d’aller chercher le mot et le vocabulaire le plus précis, le plus direct et le plus brut parfois, pour qu’il soit vraiment appuyé. C’est pourquoi il y a certains mots parfois que je souhaite utiliser et qui ont un sens très spécifique pour moi. Je fonctionne vraiment à l’instinct au maximum du temps.
Es-tu toujours frais dans ta tête lors des interviews, ou ressens-tu un sentiment de lassitude ?
J’essaie de rester frais, que ça m’amuse toujours. En fait, moi je fonctionne comme ça, tant que ça m’amuse et que c’est cool, je continue. C’est un vrai travail sur soi de venir répondre à des gens qui te posent des questions, mais c’est un joli travail de connaissance de soi. Ça m’aide et ça me fait avancer en tout cas.
Des artistes qui t’ont inspirés ?
Non ! Personne ! 😉
Et pour finir, que prévois-tu pour la suite ?
Des nouvelles chansons j’espère et des tournées. Je serai d’ailleurs le 22 novembre au Bikini (COMPLET) et le 14 mars 2019 au Zénith de Toulouse.
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