Interview d’Angara : à la rencontre de deux prodiges de la musique électronique

Hello les gars 🙂
Aujourd’hui on se retrouve pour une nouvelle interview puisque j’ai eu la chance d’échanger avec Angara, un duo de DJs composé de Loris et Quentin. 🙂

Salut les gars ! Pourriez-vous vous présenter ?

Loris – Salut Jérémy ! Moi c’est Loris, originaire du sud de la France, plus précisément de Nîmes. Sinon euh… J’ai un petit accent et j’ai une chatte qui s’appelle Mimie, je l’aime beaucoup. Voilà, voilà !

Quentin – Hello ! Moi c’est Quentin, aussi originaire du sud de la France, mais un peu plus au nord, je suis de Valence, mais ça reste le sud hein ! Loris fait une dédicace à son chat, j’en profite pour faire une dédicace à ma fille Lola du coup. (hahaha)

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Loris – Quentin et moi on se connaît depuis très longtemps. La première rencontre c’était il y a une dizaine d’années sur le site Myspace. A l’époque, j’avais contacté Quentin car j’avais super connecté avec sa musique, et lui aussi avait eu un bon feeling, donc ça s’est fait assez simplement devant nos écrans. Un peu comme sur Tinder (hahaha).

Quand avez-vous commencé à faire de la musique ?

Quentin – J’ai commencé à l’âge de 13 ans. Tout est parti d’une rencontre avec Maxime Dangles qui, à l’époque, venait de signer sur le label Kompakt. J’étais un grand fan de musique électronique et le voir bosser sur ses sons m’a clairement donné envie de me lancer dans la compo.

Loris – Pour ma part, j’ai commencé sur les bancs du conservatoire vers 6 ans. J’ai eu une formation musicale classique puis j’ai joué du basson pendant des années. J’ai aussi commencé très tôt à créer de la musique électro sur mon ordinateur.

Comment est né le projet « Angara » ? Pourquoi ce nom ?

A la base on n’était pas du tout dans l’optique de faire de la musique un métier. On composait et on jouait en tant que DJs sans aucune autre prétention. D’ailleurs, Loris a fait un break complet avec la musique pendant plus de 6 ans et moi j’en faisais uniquement par loisir. On a suivi des chemins complètement à l’opposé d’une carrière potentielle.

Sauf qu’un jour on s’est retrouvé face à une évidence, la musique était vraiment la chose la plus importante à nos yeux, ça nous a toujours suivi malgré toutes nos expériences personnelles. Du coup on s’est dit : « on a du talent pour ça, de la complémentarité et de l’ambition. Alors tentons notre chance à fond là-dedans et qui vivra verra ! ». C’est là qu’Angara est né.

« Angara » c’est le nom d’une rivière en Sibérie, on souhaitait mettre un lien avec la nature, sa force, et plus précisément avec l’eau. Pour nous, l’eau représente une sorte de mouvement perpétuel, une énergie particulière. On souhaitait que les gens puissent écouter notre musique, fermer les yeux et se laisser emporter par le courant. Même si le courant peut parfois être turbulent !

Après c’est marrant, on reçoit beaucoup de messages de turcs car c’est apparemment le nom qu’ils emploient pour désigner les habitants de leur capitale Ankara. Ça nous donne cette petite connotation urbaine et voyage qu’on adore en tout cas !

Vous venez de sortir un nouveau titre, Drive, que personnellement j’ai adoré. Pourriez-vous me parler un peu plus de ce nouveau morceau ?

Merci Jérémy !

Drive c’est un mélange de Deep-House rythmée et d’Electro-Pop relax. C’est à tout un chacun de déterminer le genre, si c’est vraiment nécessaire. En vrai on veut que nos musiques soient adaptables, on cherche à ne pas s’enfermer dans un style précis ni rentrer dans une case particulière.

Avec Drive on amène une touche un peu plus « urbaine ». Touche qu’on retrouvera d’ailleurs dans nos prochains morceaux et qui nous anime particulièrement en ce moment.

D’ailleurs, Deezer l‘a mis en avant dans sa playlist « Chill Relax », mais on le retrouve également sur la célèbre chaine Youtube Electro Posé. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?

C’est une belle récompense !

On est ravi de travailler avec Électro Posé ! On s’est beaucoup préparé et on a beaucoup travaillé, du coup c’est bien d’apprécier ces réussites-là. Après on ne s’arrête pas là et on pense à la suite. On met un point d’honneur à se dépasser toujours plus, tout en gardant le plaisir de se retrouver pour composer et kiffer !

Dans tous les cas, on sent que c’est une très bonne année pour nous, il y a eu un gros shift mental et musical, on a beaucoup de nouveautés qu’on a très très hâte de vous faire découvrir !

Les vibes de Drive m’ont fait penser au style de The Blaze (dont je suis fan). Est-ce ce groupe fait notamment partie de vos inspirations et influences musicales ?

On nous a souvent dit que Drive avait un style proche de The Blaze ou Lane8. Le rapprochement est flatteur et il est clair qu’on adore ces artistes et qu’ils nous influencent d’une certaine façon. Mais c’est aussi le résultat de nombreuses autres influences.

On a justement une playlist « Angara : Influences » sur notre profil Spotify qui regroupe tout ce qu’on adore en ce moment et qui est mise à jour régulièrement. Si vous aimez Drive, vous devriez retrouver l’esprit dans la plupart de ces musiques.

Vous cherchez à retranscrire votre vision de l’évasion à travers vos titres. Qu’entendez-vous par là ?

Dans nos musiques il y a toujours ce côté qui revient. C’est vraiment l’idée d’une échappatoire assez introspective et personnelle. Un peu l’esprit qu’on retrouve dans le monde de la techno, mais en moins sombre. Il y a aussi cette idée d’expériences partagées, de voyages et de nostalgie. Le thème de l’évasion peut mener à une palette large d’émotions et c’est ce qu’on aime retranscrire.

Peut-on s’attendre à un album pour 2020 ? Une tournée peut-être ?

Un EP est prévu pour cet année oui ! On se concentre sur le fait de sortir nos musiques les unes après les autres dans un laps de temps assez court et on réfléchira ensuite à compiler nos meilleurs morceaux sur un EP avec d’autres titres inédits.

Une tournée ? Carrément, ça fait partie de nos objectifs à court/moyen terme et on travaille en ce moment sur notre structuration pour cadrer tout ça. On cherche aussi à s’entourer des bonnes personnes qui pourront nous apporter leurs expériences.

Un petit mot pour la fin ?

Un grand merci à ceux qui ont poussé la lecture jusqu’au bout et qui s’intéressent à ce qu’on fait. On pense aussi très fort à ceux qui nous suivent depuis le début et à tous vos messages qui, à chaque fois, nous donnent une force de dingue.

Et bien sûr merci à toi Jérémy et au plaisir !

gg.

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